Portrait : Une année de terminale dans l’État de Washington

À peine avait-elle passé son bac que la jeune Châtillonnaise Léa Journé, alors 17 ans, préparait sa valise pour s’envoler de l’autre
côté de l’Atlantique. Un voyage d’un an, qu’elle explique d’abord par « l’envie d’avoir le niveau en anglais », une compétence indispensable de nos jours selon elle.

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C’est avec l’association PIE (Programmes internationaux d’échanges) que la Châtillonnaise Léa Journé a décidé de partir une dizaine de mois aux États-Unis, dans une famille d’accueil. Elle explique le choix de sa destination par le besoin d’apprendre la langue et l’envie de découvrir une nouvelle culture. Elle raconte : « Je n’avais pas un super niveau en anglais, ce que je considère comme une lacune dans notre monde actuel. Pour mes futurs projets, je me suis dit qu’il fallait que je progresse. M’immerger dans le quotidien d’une famille américaine était une chance que j’ai pu saisir, la solution idéale à ma problématique ! »

La jeune femme atterrit à la rentrée 2023 dans la petite ville d’Ephrata, dans l’État de Washington. Sur place, elle est accueillie par une famille avec des enfants de son âge. Elle refait une année de terminale, dans le petit lycée de la ville, avec « des cours bien différents d’ici » raconte-t-elle. « J’ai fait de la couture, de la cuisine. Je n’ai pas du tout réappris les mêmes choses ! » Si l’intégration était dans un premier temps compliqué, « à cause surtout de la barrière de la langue », précise-t-elle, Léa se fait de très bons amis, et progresse drastiquement en anglais.

M’immerger dans le quotidien d’une famille américaine était une chance que j’ai pu saisir.

La Châtillonnaise en profite également pour découvrir le pays : « Même si les Américains n’ont que trois semaines de vacances, j’ai eu la chance d’aller à New York, dans l’Utah ou encore à Hawaï ». Une expérience qui lui permet de découvrir une autre manière devivre. « Cela m’a permis d’avoir une plus grande ouverture d’esprit et de comprendre d’autres visions du monde. J’ai aussi pu constater la chance que nous avons, en France, d’avoir par exemple un accès gratuit aux soins. » Léa Journé garde un très bon souvenir de cette expérience, tant et si bien que le retour en France est difficile. « C’est vraiment une opportunité que j’ai voulu saisir. Il faut sauter le pas, ce qui peut être complexe, mais je n’en tire que du positif. Elle m’a permis de me créer un réseau d’amis autour du monde, et de me créer une toile de champs des possibles. Si c’était à refaire, ce serait sans hésitation ! J’espère pouvoir y retourner le plus vite possible, pour la remise de diplôme de ma soeur d’accueil », confie-t-elle.

Aujourd’hui, la jeune femme commence tout juste ses études de droit à l’université Paris-Cité. Elle mentionne notamment son envie de faire du droit international, en précisant qu’elle ne veut pas « se fermer de portes ». À l’avenir, elle envisage également de refaire un échange en Amérique, avec cette fois de nouveaux objectifs et de nouveaux outils en poche.